Pour les 72 heures du livre  Conakry 2019 tenu les 23-24-25 avril sur les sites du CCFG (Centre Culturel Franco Guinéen) et de Prima center, le stand du cinéma, de la critique et de la photo n’étaient pas en reste. Ce stand était bien visible à Prima Center.La participation des hommes du 7ème art aux 72 heures du livre sonne comme un appel fort à l’endroit des autorités, des bailleurs, des particuliers pour signifier que le cinéma Guinéen est en plein renouveau.Reconnu pour son combat en faveur du rayonnement de la culture en général, Sansy Kaba, le patron de l’Harmattan Guinée, bien qu’ayant des évènements sur le livre, a donné, encore, un coup de main au Cinéma de son pays afin de le booster.
En effet, depuis le FESPACO 2019 à Ouagadougou où, il a pris connaissance des difficultés de ceux qui se battent pour le cinéma Guinéen, il avait  promis d’agir et bien il l’a fait. Car, ce stand Cinéma a été remarqué et très visité par les spectateurs et professionnels des métiers des arts et de la Culture.  

Des cinéphiles ont tenu à échanger sur le 7ème art de notre pays. Un signal fort encourageant pour les professionnels du cinéma qui ont tâté le pouls de leurs cibles…Le cinéma a besoin d’appui institutionnel, mais surtout de soutiens financiers réels. Des investissements pour que l’industrie cinématographique soit un autre levier économique du pays.Il n’est point besoin d’insister sur le fait que l’industrie cinématographique crée de l’emploi et participe à renflouer les caisses de l’Etat.Grâce au  cinéma, l’on fixe notre quotidien par le biais de l’image pour les générations d’aujourd’hui et de demain.

Pour revenir à l’expo, on peut noter que le stand cinéma des 72Heures du livre, du côté de Prima center, a été occupé, conjointement, par les membres de la Maison du cinéma, de l’Association Guinéenne des Critiques du Cinéma, la maison de production Vision-plus…La grande famille du Cinéma s’est retrouvée durant ces 3 jours pour des échanges fructueux.Un seul objectif, travaillé en synergie pour redonner un nouvel élan au Cinéma Guinéen pour qu’il soit au rendez-vous des meilleurs. Comme pour noter qu’entre le cinéma et la littérature il n’y a qu’un pas. Merci à Sansy Kaba ; vivement la 12ème   édition des 72 Heures du livre de Conakry.

SAGNANE Fatoumata
Journaliste-Critique cinéma

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