C’est la chanteuse de tous les records. Beyoncé a gagné autant de Grammy’s que Quincy Jones (28). Et a rejoint Paul McCartney et Michael Jackson dans le club très fermé des artistes avec au moins 20 singles dans le top 10 américain en solo, et 10 au sein d’un groupe.

Avec la sortie de son 7e album solo, Renaissance, six ans après Lemonade, Queen B n’a plus rien à prouver. Si ce n’est qu’elle peut durer, à 40 ans passés.

Queen B fait un retour en beauté avec un disque baigné de house des années 1990…Un bijou pop à la fois accessible, exigeant et inclassable.

Mère, fille, épouse, chanteuse, business woman et superstar super-sexy, Beyoncé est une travailleuse acharnée, connue pour son perfectionnisme. Car l’ex-leader de Destiny’s Child contrôle tout : ses collaborations triées sur le volet, son look, son image artistique, et s’entraîne comme une dingue pour que ses chorégraphies millimétrées n’entravent pas la force de sa voix, dont les notes et le débit rappé ou chanté sont parfaitement maîtrisés. Même en live, la diva a beau faire rebondir ses fesses contre le sol, elle garde tout son coffre. Et elle ne lâche rien dans cet opus aux subtiles productions, avec des transitions impeccables, où les cadences s’accélèrent et ralentissent contre notre colonne vertébrale avec une incroyable fluidité, et où cohabitent en paix le rap, le R & B, la techno, la funk, la disco…