Auteur d’un nul peu glorieux contre la Guinée Bissau mercredi à Nouatchoot pour le compte de la première journée des éliminatoires de la coupe du monde (1-1) ; alors qu’il y avait la place pour les trois points.
C’est sous pression et une obligation de faire résultat que le Syli reçoit le leader de son groupe le Maroc ce lundi à Conakry pour le compte de la 2e journée des éliminatoires de la coupe du monde. Pour l’heure, les choses ne se présentent pas sous de meilleures auspices avant le match : Un entraîneur décrié par une partie du grand public pour ses choix tactique, le jeu proposé par son équipe et sa gestion de l’effectif d’un côté ; de l’autre, les joueurs sont taxés de ne pas mouiller suffisamment le maillot et de ne pas être présents dans les grands rendez-vous. Et pour ne rien arranger, plusieurs joueurs ne sont pas au meilleur de leur forme et des cas blessure sont signalés. Aussi, le Maroc a gagné son premier match qui lui permet ne pas être sous pression contrairement à la Guinée qui a l’obligation du résultat si elle veut aller loin dans cette campagne.
Or contre le Maroc, c’est un grand Syli dans un bon état d’esprit qui peut obtenir un bon résultat. Quoique, le Syli parfois, surprend à des moments quand tout le monde pense que la cause est perdue. Et contre une équipe marocaine qui regorge une pléiade de stars mondiales mais qui a du mal à s’imposer à l’extérieur, l’espoir est permis. Mais à condition qu’on joue en équipe et avec la hargne de vaincre.
En Afrique chaque sélection nationale de football a ses problèmes et ses réalités certes. Mais le manque de régularité des joueurs et la constance de l’équipe rendent difficile le progrès du Syli pourtant chuchoté par un public avare de bons résultats.
Sékouna Camara