La JS Kabylie s’est inclinée face au Raja Casablanca (1-2), en finale de la Coupe de la Confederation africaine de football (CAF). Si le match et l’après match se sont bien déroulés, ce ne fut pas le cas de la conférence de presse d’après match.
En effet, lors de la conférence de presse d’après match, des tensions sont survenues entre le journaliste algérien Rachid Hammoutène, le coach du Raja Casablanca d’une part et le chargé de presse de la CAF, le Sénégalais Aliou Cogloko, d’autre part. À plusieurs reprises le chargé de presse de la CAF a refusé de donner la parole au journaliste algérien. Une situation que n’a pas accepté Rachid Hammoutène qui a quitté la conférence de presse.
Un incident qui ne fut pas sans conséquence. En effet, cette situation a fortement déplu à l’entraîneur du Raja Casablanca Lassaad Chabbi et l’entraineur de la JS Kabylie Denis Lavagne qui ont décidé d’annuler la conférence de presse.
Contacté par nos soins, Rachid Hammoutène est tout d’abord revenu sur cette conference de presse :« En début de conference de presse, j’étais devant, en face du modérateur. Je lève ma main et il fait passer quelqu’un d’autre. Je n’ai rien dit. Puis il l’a fait une deuxième fois, une troisième fois et une quatrième fois. J’avais compris son jeu. C’est pour cela que je me suis levé.»Ensuite, il a salué le comportement des deux entraîneurs : « Je tiens à remercier l’entraineur du Raja, qui s’est levé tout comme Lavagne. La veille, il (Lassad Chabbi, ndlr) avait tenu à me saluer pour me dire : « merci pour votre professionnalisme et pour vos questions »»
Pour Rachid Hammoutène, quitter la conference de presse était une manière de défendre une certaine idée du journalisme « C’est un problème de principe et ce n’est pas un vaurien qui va humilier le journaliste algérien et par ricochet les journalistes algériens. Je n’accepterai jamais que le journalisme algérien soit malmené ».
Par ailleurs, l’AJSA (Association des Journalistes Sportifs Algériens) a condamné l’incident provoqué par l’officiel de la CAF et a demandé à l’instance africaine d’ouvrir une enquête afin de « situer la responsabilité de son représentant ».
Source : Dzfoot
