Quelle est cette denrée rare à la recherche de laquelle on consacre toute sa vie? C’est bien le bonheur.

Le Hafia FC dénomination d’un quartier de la commune de Dixinn devenu le célèbre club de football dont les excellents résultats en font une légende. Mais, que l’homme d’affaires Kerfalla Camara KPC a pris les rennes, et l’a transformé en patrimoine où les symboles s’entremêlent pour lui conférer une place de choix au musée de l’histoire de notre sport roi. Le Football.

Voici le stade Petit Sory de Nongo :

1/une tribune de 2000 places extensibles avec une case d’escalier dont une officielle, une infirmerie dotée d’un bureau pour le médecin chef, deux cabines de reportage et deux toilettes.

2/4 vestiaires, 2 toilettes et un salon VIP avec toutes ses fonctionnalités.

3/une tribune de presse et 2 blocs de sécurité.

4/une salle de conférence de presse avec toilettes, une salle pour arbitres, un bureau pour le commissaire du match.

5/une salle de fitness.

6/une pelouse synthétique réglementaire de 105m sur 68 m avec l’espace de recul et les projecteurs. La réalisation des gradins est à l’étude.

Voilà, le joyau que KPC met à la disposition de son club et de la jeunesse sportive de Guinée afin de stimuler la pratique du football devenue une véritable religion des temps modernes.

Naturellement, que l’espace conçu, conformément, aux standards internationaux pourra accueillir les compétitions nationales et internationales.

Et, pour donner à ce chef-d’œuvre toute sa place dans l’histoire de notre football, Kerfalla Camara KPC lui a donné le nom du sorcier du dribble, Ibrahima Sory Keita dit  » Petit Sory », en reconnaissance des services rendus. Lui à droite, Mamadouba  Maxime Camara à gauche de la sélection Africaine conduite par l’Algérien Rachid Mekhloufi à la mini – Coupe du monde de 1972 à Salvador de Bahia au Brésil. Ils furent sacrés meilleurs ailiers du monde. L’empereur Baoulé, Laurent Pokou, était leur avant – centre.

Si nous admettons que la Géographie est la première composante de l’histoire, on peut interpréter le geste de KPC à l’endroit de Petit Sory comme étant celui du Prince Nalou de Tchiconda dans le Kanfarande à celui Mikhiforè de Kibola dans le Kolia Sanamato dans l’horizontalité sociologique et culturelle de la préfecture de Boké.

Ainsi, le stade Petit Sory de Nongo à peine sorti de terre enfile, déjà, la belle tunique de la gloire dans un fusionnel palpitant d’une belle architecture qui fait couple avec la célébrité légendaire de celui dont elle porte si, fièrement, le nom.

Les rivières les plus profondes coulent dans un silence majestueux. KPC est comme celles-ci. Autrement dit c’est bien faire et laisser les chaumières s’enflammer et se gargariser des nouvelles du jour vernies de la littérature populaire.

 Amadou Diouldé 

Journaliste-Historien