Pendant que nous sommes dans une impasse politique qui engendre des victimes et des dégâts matériels considérables, Bantama Sow, Ministre des Sports profite à cette occasion pour orchestrer des manœuvres dilatoires enfin d’imposer mordicus à la tête de la FGBB Sakoba Keita, Président  sortant qui a brigué deux (2) mandats.

Selon les textes et règlements de 2011 à son article 37, « Le Président est élu pour un mandat de quatre (4) ans, renouvelable une seule fois. ». Aujourd’hui, la FGBB compte deux (2) bureaux, à qui la faute ? En tout cas Bantama Sow sera tenu pour responsable. A l’allure dont évolue la situation, la Guinée risque une sanction de l’instance internationale (FIBA).

Ce qui prouverait la responsabilité du Ministre Bantama Sow dans cette affaire, le camp opposé aux violations des textes a organisé le samedi 14 mars à l’hôtel de l’UGANC son congrès électif auquel aucun membre du ministère en charge des sports n’a pris part à ce rendez-vous alors qu’ils ont reçu une lettre d’invitation, par contre,  le vendredi 20 mars Sakoba Keita a organisé à l’hôtel Mariador son congrès électif dont on notait la présence du directeur national adjoint des sports Djibril Kaké, qui, dans son discours soutien que le bureau du camp de Sakoba est validé et reste le seul reconnu par son département. Le sport est-il devenu politique ?

Ce comportement doit interpeler certains de nos confrères de la presse sportive qui, pour des intérêts égoïstes et inouïs, se permettent de souiller les âmes perdues à cause de combien ? Ouvrez l’œil et les oreilles, la Guinée a besoin d’une presse sportive responsable et digne, qui ne se laisse pas emporter par l’argent mais par le respect de sa profession. Nous savons tous que certains ont reçu les sacs de riz et une forte somme dans les mains de Sakoba Keita, avez-vous posé la question d’où il a trouvé ces sommes et sacs de riz ? Osez dire la vérité est mieux que de vendre son âme au diable, nous méritons mieux si nous sommes forts et conscients !

Les autorités au plus haut niveau font semblant de ne pas savoir cette situation qui a trop perdurée, elles attendent jusqu’à ce que la Guinée soit sanctionnée pour prendre des décisions, pourtant, il est temps d’agir.

A vrai dire Bantama Sow n’aime pas cette discipline sinon il aurait trouvé de solution il y a longtemps mais à comprendre, est-ce qu’il n’est pas en étroite solidarité avec son homologue de la coopération et de l’intégration africaine Diènè Keita qui est la sœur de Sakoba Keita ?

Nous y reviendrons… !

 

AC